mercredi 7 décembre 2011

MESSAGE DE PAIX DU PERE JEAN MARIE BUKASA AU PEUPLE CENTRAFRICAIN

La journée du 24 novembre 2011, le Révérend Père Jean-Marie Bukasa Malu, Chantre de la Paix en Afrique sous le label « Afrika Telema », a livré un message de Paix au Peuple Centrafricain dont voici le contenu :

« Je suis touché dans mon fort intérieur du geste de reconnaissance que l’église de Bangui en particulier et le peuple centrafricain en général, à fait en choisissant l’un des fils du continent d’Afrique en ma modeste personne pour partager ce que je ressens en moi pour le bien de notre continent et de notre pays la République Centrafricaine.

Par sa situation géographique, la République centrafricaine est située au cœur de l’Afrique. Ce n’est pas le fait du hasard. Cela implique que la République Centrafricaine soit un centre d’impulsions pour d’autres pays périphériques. En d’autres termes, ce qui veut dire que ce pays est porteur d’un message fort à travers l’Afrique en général et les pays qui l’entourent en particulier.

Bangui la coquette, d’une beauté naturelle verdoyante, des ressources naturelles faisant d’elle un scandale géologique en Afrique dont elle doit se vanter et se préserver.

Dotée d’une langue nationale unique et parlée sur toute l’étendue du territoire, un signe unificateur du peuple et un vecteur de consolidation de la paix qui est le thème de cette semaine de réflexions et de prière.

Un pays reconnu universellement par son hospitalité dans le concert des nations. Un autre facteur qui prouve que le peuple centrafricain n’aspire qu’à la paix.

Un peuple croyant depuis ses ancêtres.

Un peuple qui aspire à l’unité, à la dignité et au travail, gravés sur le pays dans sa devise telle que léguée par Barthélemy Boganda, Président fondateur de la République Centrafricaine.

Un peuple en perpétuelle quête de la paix à tous les prix au point de se sacrifier par son courage et sa détermination.

N’est-ce pas de part son hospitalité que Barthélemy Boganda a-t-il déclaré: « Libérer l'Afrique et les Africains de la servitude et de la misère, telle est ma raison d'être et le sens de mon existence » ? Ce message ne reflète-t-il pas le cœur sans frontières de ce peuple centrafricain?

Le peuple centrafricain est porteur d’une mission. C’est cette mission que je viens vous révéler et vous rappeler. Vous devriez à partir du cœur de l’Afrique où vous y êtes, être propagateurs de la paix en Afrique, valeur incontournable pour le développement durable de l’Afrique. La République Centrafricaine devrait se sentir porteuse du message de l’unité, de la réconciliation, de la tolérance et du pardon. Le cardinal Péter Erdo, président du Conseil des Conférences Episcopales d'Europe (CCEE) n’a-t-il pas déclaré : « La paix n'est pas simplement absence de conflit, car elle suppose une série de réalités et valeurs, comme la solidarité, le respect, la justice et l'égalité ». La République Centrafricaine devrait retrouver sa vocation de leader en Afrique, s’agissant de la promotion de la paix. La violence devrait être conjuguée au passé. Ce qui permet à la République Centrafricaine de donner l’exemple d’une culture de la paix durable aux autres pays africains. Cette paix dont elle a rayonné tout au long de son histoire.

Je lance un appel pressant aux filles et fils de Centrafrique à œuvrer tous pour la paix. Car la paix est une condition sine qua non pour un développement durable ou bien pour toutes activités humaines. J’encourage toutes les initiatives prises par les organisations gouvernementales et non gouvernementales dans le but de promouvoir la paix dans le milieu familial, social et bien d’autres.

Toutes les œuvres humaines entreprises tous azimuts ne peuvent être épargnées par l’insuffisance. C’est pourquoi ici, je voudrais vous exhorter de garder toujours l’espérance car a dit l’adage : « Quelle que soit la longueur de la nuit, le jour paraîtra ». Et le soleil du développement paraîtra un jour sur la République Centrafricaine pour la réduction de la pauvreté telle qu’inscrite dans les huit objectifs du millénaire pour le développement d’ici à 2015.

Mais, il ne faut pas ignorer l’amour du patriotisme qui pourrait être un élan pour le développement. Le Bienheureux Pape Jean Paul II n’a-t-il pas dit : « la paix est le nouveau nom du développement ». L’Afrique doit se tenir debout, tel est le cri que j’ai lancé l’an dernier dans mon Album « AFRIKA TELEMA », c’est-à-dire « Afrique lève-toi » ! Avec tous les Africains, nous crions et nous continuerons à crier haut et fort que nous voulons la paix dans le cœur de chacun et de chacune. Les armes doivent se taire sur le sol africain en général et en République Centrafricaine en particulier. En bloc disons ensemble non à la guerre chez nous, non à la violence sous toutes ses formes, oui à la paix, à la justice, à la réconciliation, au pardon pour le développement de notre cher pays la Centrafrique en particulier, et toute l’Afrique en général. Tous, mettons nous au travail pour nous nourrir comme nos ancêtres. La République Centrafricaine reconnue comme une terre d’hospitalité, un peuple solidaire, ses Eglises, ses villes, ses villages doivent tous se sentir concernés par ce message afin que le sourire revienne sur nos populations. Tous pour la paix, et avec la paix, le développement est possible. Œuvrons tous pour la consolidation de la paix tel que le souhaitent et nous le demandent les Organisateurs de cette semaine, car la paix est une affaire de tous.

Pèlerin de la paix, je continue mon pèlerinage de paix à la quête de paix de nos pays d’Afrique. Je rappellerais aux filles et fils de l’Afrique que c’est le moment de développer nos pays. Que nos conflits soient réglés autour d’une même table. Que dans toutes nos structures soient constituées des équipes de gestionnaires de conflits de manière pacifique. Que les conflits soient gérés comme à l’époque de nos ancêtres par le dialogue. Encore une fois de plus peuple centrafricain lève-toi et marche vers un avenir meilleur. Que la paix de Dieu abonde nos cœurs, que cette paix règne dans nos cœurs. C’est cette paix là que je communique dans mon pèlerinage à travers tous les pays.

Peuple centrafricain, je vous porte tous dans mon cœur, je ne manquerais pas de prier continuellement pour vous afin que votre paix se consolide ! »

DISCOURS DE CLOTURE DE MONSEIGNEUR NZAPALAINGA, Administrateur Apostolique de l’Archidiocèse de Bangui

Cette semaine de Réconciliation, du Pardon et de la Paix a été clôturé par un discours prononcé par Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, Administrateur de l’Archidiocèse de Bangui. Voici l’intégralité de son allocution : « Honorables invités, Auguste assemblée, Chers participants venus de tous les horizons, Mesdames et Messieurs,

Nul ne peut ignorer que la recherche d’une paix, dans la concorde, la quiétude sous toutes ces formes a toujours habité l’homme.

Votre présence dans cette salle depuis le 23 novembre 2011 jusqu’aujourd’hui a témoigné que la paix recherchée est un déterminant incontournable pour le développement humain durable.

Cette paix est multidimensionnelle car elle englobe une réalité plus subtile ; complexe dans sa finalité. Cette paix vise l’homme, sa survie, sa protection et son développement.

Les différents exposants nous ont conduits par des termes convainquant qu’il faut s’engager résolument dans la recherche de la paix. Cette paix est d’abord individuelle, ensuite collective. Elle nous concerne tous.

Alors, la construction de la paix, son instrumentation, sa consolidation dans le temps et l’espace, pour un développement humain durable, pour la promotion totale de tout l’homme, dépend d’une certaine volonté de toute et tous, avec le concours des politiques, des économistes, des sociologues et des religieux et chacun en ce qui le concerne. Nous pouvons rétablir cette paix, paradis terrestre.

La paix n’adviendra que quand si chacun de nous se fait violence pour vivre dans le respect des vertus génératrices de paix à savoir : l’Amour, la justice, la Vérité et la liberté. Ces quatre piliers sont a exploité par chacun de nous au sortir de cette salle.

Ainsi, au terme de cette assise, soyez les artisans de paix, des bâtisseurs de paix, soyez aussi et surtout, la paix personnifiée, dans une société pluraliste. Composez ce beau jardin pacifique, au service de la gloire de Dieu, lui le premier moteur incontournable de la paix.

Chers participants, comme Jésus l’a dit : soyez les envoyés de Dieu là ou vous serrez à tout moment et en tous lieux pour répandre la paix vecteurs d’unité et de promotion de la société.

Je vous remercie ».

Notons que les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été agrémentée par le groupe de danse traditionnelle « Nzalé ».

Il convient de souligner qu’en marge de cet évènement le Révérend Père Jean-Marie Bukasa Malu a successivement été reçu par Monsieur Faustin Touadera, Premier Ministre Chef du Gouvernement ; l’Honorable Ngon Baba, Premier Vice-président de l’Assemblée Nationale, le Régisseur de la Maison d’Arrêt de Bangui et l’Ecole Sainte Thérèse. Ici, le Chantre de la Paix en Afrique a signé le livre d’or de ladite école. Tour à tour, ce dernier qui fait de la Paix son objet de campagne et de la promotion à travers les chants, a entretenu avec les différentes personnalités des échanges sur la question de Paix.

Jonas Libo

Séminaire œcuménique pour la consolidation de la paix à l’Archidiocèse de Bangui

L’activité s’est déroulée au centre interdiocésain Jean 23 du 23 au 26 novembre 2011.Musulmans, protestants, ont répondu à l’invitation qui leur a été adressée par l’Archidiocèse de Bangui. Le thème a porté sur la consolidation de la paix ; une préoccupation qui répond aux recommandations du dernier Synode pour l’Afrique dont le thème a aussi porté sur la paix et la réconciliation. Des conférenciers ont été sollicités à l’étranger notamment du Congo-Brazzaville et la République Démocratique du Congo. Ces deux conférenciers sont des prêtres : le Père Bukassa, Président de la Conférence des Supérieurs Majeurs du Congo-Brazzaville et le Père Ntoumba, Recteur de l’Université Saint Augustin de Kinshasa. La coordination de ce séminaire était assurée par l’Abbé Marc Bélikassa, aumônier archidiocésain du Renouveau Charismatique, Curé de la paroisse Saint Sauveur. Les assises ont pris fin par une messe présidée par l’Administrateur Apostolique de l’Archidiocèse de Bangui, Père Dieudonné Nzapalainga. L’autre enjeu de ce séminaire est de créer un collectif des médiateurs sociaux pour la résolution des crises dans le pays.

Lu pour vous dans journaldebangui.com

lundi 21 novembre 2011

Remerciements et félicitations de Monsieur Michel Ngakala au Père Jean-Marie


Dans un courrier ayant à l’objet accusé de réception, Monsieur Michel Ngakala, Haut-Commissaire à la Réinsertion des Ex Combattants près le Cabinet du Chef de l’Etat de la République du Congo, a adressé ses remerciements à l’endroit du Père Jean-Marie Bukasa Malu. « J’accuse bonne réception de votre lettre du 07 septembre 2011 par laquelle vous m’avez fait parvenir, en coffret, l’Album AFRIKA TELEMA. Je vous en remercie et vous félicite pour son contenu combien éducatif » indique cette correspondance.

Monsieur Michel Ngakala a encouragé le Père Jean-Marie Bukasa Malu à continuer ses œuvres pour la paix et la stabilité en Afrique. « Tout en vous encourageant, je prends acte de l’aspect lié à l’appui pour la large diffusion de cette œuvre » poursuit la lettre.

Signalons que Monsieur Michel Ngakala est un grand militant de paix et s’est impliqué lui-même aussi dans les questions de paix en République du Congo.

Le Révérend Père Jean-Marie Bukasa Malu est chantre de la paix en Afrique sous le label « Afrika Telema ». Il s’agit d’une dimension pastorale qu’il a introduite dans son ministère de Prêtre pour la promotion de la paix en Afrique ; une Afrique qui est plongée ces dernières décennies dans des conflits armés, par un cortège de malheur abattu sur des familles. Une Afrique qui était une fois comme chante-t-il « le havre de la paix ». Il a produit une œuvre musicale en supports CD et DVD où il interpelle la conscience du peuple africain à promouvoir la paix.

Jonas Libo

Messe de clôture du mois marial d’octobre




La messe de la clôture du mois marial d’octobre a célébrée le 31 octobre 2011 en la paroisse Notre Dame de Fatima dans l’archidiocèse de Brazzaville. Elle a été dite par l’abbé Sébastien Mavakala, prêtre dudit archidiocèse.

Dans son homélie, il a attiré l’attention des fidèles chrétiens sur la vénération de la Vierge Marie. Ce qui ne signifie pas l’adorer comme le confondent certaines personnes. Il déplore le fait que cette messe n’a pas eu la participation de beaucoup de fidèles s’il s’agissait d’une messe de bénédiction de l’eau ou bien du sel. Tout se passe comme si ces deux espèces constituent un fétichisme pour ceux qui les utilisent, se pose-t-il comme question.

Une dizaine de chapelet a été dite par les fidèles à la grotte de Notre Dame de Fatima.

Cette célébration eucharistique a été animée par la Chorale Jean Paul II de ladite paroisse.

Jonas Libo